Droit Pluriel, c'est qui ?

Ce mois-ci, découvrez les personnalités qui font vivre l’association !

Mais au-delà, ce sont des parcours de vie inattendus qui nous ont conduits à Droit Pluriel : voici, entre autres, ce qui nous réunit. action pour un monde plus juste et partie prenante d’une utile pour l’égalité des droits, l’envie de se sentir fort. Un engagement.

 

Célia Talem


Célia, 24 ans, chargée de la permanence juridique « Agir Handicap »

Petite, on m’appelait toujours dans la cour de récréation pour régler les conflits ou les bagarres. Je voulais déjà trouver des solutions aux problèmes. Mon frère a eu un accident et avec lui, j’ai découvert le handicap. J’ai été à ses côtés dans son combat pour se reconstruire et ma vie en a été changée pour toujours.

Je suis issue d’une famille qui s’est installée en France, alors s’adapter, devoir faire sa place, devoir se battre parfois et vouloir s’en sortir, être fier et digne, peut-être que c’est ce que mes parents m’ont transmis comme feuille de route. Nous avons aussi beaucoup voyagé, car le métier de mes parents et leurs responsabilités nous ont menés à nous expatrier aux Émirats arabes unis pendant plus de 10 ans. Cela m’a donné les bagages pour oser partir vivre à l’âge adulte au Canada et en Nouvelle-Zélande. La diversité des cultures, des corps me paraissent donc normales.

Le droit s’est imposé à moi comme un chemin évident et l’engagement a fait partie très jeune de mon parcours. Rejoindre Droit Pluriel était donc logique après avoir milité au sein d’Amnesty International et d’associations étudiantes de défense des droits humains.

Ici, j’ai appris beaucoup sur les situations de handicap. Être sensible à l’égalité des droits ne suffit pas : encore faut-il acquérir les connaissances pratiques et juridiques. Par exemple, Droit Pluriel m’a donné l’occasion d’apprendre à utiliser le FALC (Français Facile à Lire et À Comprendre) ou de communiquer avec des personnes s’exprimant en langue des signes.

Je ne sais pas où je serai dans 10 ans. Parfois je me vois humanitaire dans un pays étranger, parfois je me vois avocate luttant pour le droit des plus fragilisés dans ce pays. Une chose est sûre : je suis engagée aujourd’hui, je le serai demain et probablement toute ma vie.

Partagez