Portraits d'avocats engagés !

120 avocats bénévoles de toute la France sont engagés avec nous pour rendre le droit accessible à tous !

Maitre Benayoun

Maître Denis Benayoun

Lorsque j’ai démarré mes études de droit, cela n’a pas été le coup de cœur immédiat, c’est lorsque j’ai découvert le droit médical que je me suis passionné pour cette matière et le sujet. Je viens d’une famille de médecins... L’université de Toulouse a été par ailleurs précurseure en cette matière en créant un DU de droit médical en 1994 dont j’ai fait partie de la première promotion. En 2001, nous avons été bouleversés par l’explosion de l’usine AZF et mon cabinet s’est complètement impliqué dans la défense des victimes pendant plus de 20 ans. Une autre affaire m’a lié encore au sujet du handicap : deux familles avaient perdu leurs filles assassinées par un individu dont ils voulaient reconnaître la responsabilité pénale. Je me suis engagé dans cette association comme dans beaucoup d’autres liées à la défense des victimes.

Membre du Conseil de l’Ordre depuis 4 ans, j’ai créé la commission « Santé » et nous mettons notamment en place des partenariats pour les avocats qui ont besoin d’accompagnement ou de soins.

L’accessibilité des audiences pour les justiciables est loin d’être acquise. À Toulouse, les architectes avaient oublié les commodités dans la Cité Judiciaire, pour ne citer que cet exemple qui en dit long sur la prise en compte du handicap…

Je suis avocat militant intervenant en droit de la compensation, appelé aussi droit du handicap.

Quand j’ai entendu parler de Droit Pluriel, il m’a donc semblé une évidence et tout naturel de rejoindre l’équipe des avocats bénévoles. C’est un engagement important, car le public en situation de handicap a peur de l’institution judiciaire et se dit souvent que le combat sera trop long ou trop onéreux, c‘est pour cela que nous travaillons avec l’aide juridictionnelle et il faut savoir que devant la justice, les victoires sont nombreuses.

Ce métier nous permet d’être utiles, encore davantage lorsque nous venons en aide aux démunis et aux défavorisés.

Alors on ne le dira jamais assez : faites valoir vos droits !

 

Maitre Pierrey

Maître Caroline Pierrey

J’exerce en droit du handicap depuis trois ans. Mes dossiers les plus fréquents concernent des litiges contre la maison départementale des personnes handicapées (MDPH), lorsque mes clients contestent un refus d’allocation adulte handicapé (AAH) ou de nombre d’heures de prestation de compensation du handicap (PCH), par exemple.

Je suis bénévole pour la permanence « Agir Handicap » depuis mars 2021. J’y rencontre beaucoup de situations qui concernent les enfants, notamment l’absence d’accompagnant d’élève en situation de handicap (AESH) en classe, malgré la notification de la MDPH.

Les personnes qui contactent la permanence tentent de s’informer par elles-mêmes, mais la matière puise à des sources très variées et il est difficile de s’y retrouver. Lorsque les délais sont courts, je constate une anxiété accrue. Il arrive que les personnes me recontactent pour me confier un dossier, mais en général, il s’agit de demandes ponctuelles de précisions sur les recours ouverts ou sur la façon dont faire valoir ses droits. 

Je suis heureuse de faire cette expérience de bénévolat. D’une part, c’est un acte de solidarité et, d’autre part, je trouve le concept adéquat puisque c’est justement mon domaine d’expertise. Grâce à la préparation de l’équipe de Droit Pluriel, en amont, je reçois des questions relevant de ma spécialisation.

Il y a un an environ, j’ai été contacté par Droit Pluriel : la permanence juridique « Agir Handicap » recevait des questions en droit des successions et ne comptait pas d’avocat en la matière dans ma région. J’ai accepté d’être bénévole, j’aime me confronter à des sujets neufs, me challenger. J’ai découvert ainsi le handicap. Une formation sur le sujet auprès des avocats pourrait bien être utile, car le handicap n’est jamais abordé dans le cursus dans le droit.

Parfois, il arrive que des problèmes très spécifiques m’amènent à faire des recherches et j’ai plaisir à m’enrichir ainsi. Les rencontres sont importantes dans l’exercice de mon métier, mais le format numérique est aussi pratique pour toutes les personnes qui veulent connaître leurs droits, mais ne peuvent pas forcément se déplacer ou téléphoner : je leur réponds alors par mail.

M’engager dans Droit Pluriel me demande une demi-heure, une heure par semaine, cela apporte une aide à des personnes qui ont des difficultés à contacter un avocat alors, oui, je poursuis mon action !

 

Maitre Bêche

Maître Aurélien Bêche

Il y a un an environ, j’ai été contacté par Droit Pluriel : la permanence juridique « Agir Handicap » recevait des questions en droit des successions et ne comptait pas d’avocat en la matière dans ma région. J’ai accepté d’être bénévole, j’aime me confronter à des sujets neufs, me challenger. J’ai découvert ainsi le handicap. Une formation sur le sujet auprès des avocats pourrait bien être utile, car le handicap n’est jamais abordé dans le cursus dans le droit.

Parfois, il arrive que des problèmes très spécifiques m’amènent à faire des recherches et j’ai plaisir à m’enrichir ainsi. Les rencontres sont importantes dans l’exercice de mon métier, mais le format numérique est aussi pratique pour toutes les personnes qui veulent connaître leurs droits, mais ne peuvent pas forcément se déplacer ou téléphoner : je leur réponds alors par mail.

M’engager dans Droit Pluriel me demande une demi-heure, une heure par semaine, cela apporte une aide à des personnes qui ont des difficultés à contacter un avocat alors, oui, je poursuis mon action !

 

Maitre Farkas

Maître Farkas

« Coda » désigne les enfants de parents sourds. Je suis avocate et coda, je connais la langue des signes depuis toujours. Dans le cadre de « Agir Handicap », j’interviens à la permanence juridique en langue des signes. Auparavant, c’était l’Ordre des Avocats de Paris qui gérait ce service et les entretiens se déroulaient en présentiel uniquement. Depuis la crise sanitaire, Droit Pluriel a repris la gestion de la permanence en partenariat avec l’Ordre et les entretiens se déroulent en visioconférence. C’est un formidable développement puisque le conseil juridique gratuit devient beaucoup plus accessible. Il n’a plus besoin de faire de longs trajets : nous avons une heure précise de rendez-vous et nous nous connectons pour 30mn maximum. Les situations sont très diverses, le manque d’accessibilité créé de nombreuses discriminations.

Parfois je me demande ce que feraient tous ces gens sans la permanence juridique. C’est leur seul recours, il n’existe sur le territoire presque aucun lieu d’accès au droit proposant la langue des signes. 

La permanence « Agir Handicap » fait aussi appel à des consœurs et confrères qui, grâce à un interprète en langue des signes, répondent aussi aux sourds. Et franchement, vu les besoins, si des avocats sont intéressés pour rejoindre l’action de Droit Pluriel, ils seront les bienvenus !

 

Maître Dodin

Maître Dodin

J’ai rejoint la permanence juridique « Agir Handicap » dès son lancement. J’ai été contacté par Droit Pluriel qui avait besoin de renforcer son équipe d’avocats bénévoles notamment dans mon domaine de spécialisation. J’ai immédiatement accepté car sensibilisée au handicap, présidente d’une association dans ma région, j’ai conscience des difficultés pour le public handicapé d’avoir accès à l’information et à plus forte raison lorsqu’il s’agit de droit.

Les personnes que je conseille sont en général dans le flou concernant des questions comme le droit à la retraite anticipée et concernant les droits liés à la sécurité sociale, la matière est technique : ce n’est pas toujours simple de s’y retrouver. Les personnes régulièrement reviennent avec d’autres questions. Pour elles, c’est souvent indispensable de pouvoir échanger sans avoir à se déplacer ou parler à l’oral.

De mon côté, j’ai la satisfaction d’un service rendu important car sans cette permanence gratuite, il n’est pas certain que les personnes qui nous sollicitent auraient poussées la porte d’un cabinet d’avocat.

 

Maître Canonville

Maître Canonville

Je suis avocat militant intervenant en droit de la compensation, appelé aussi droit du handicap. J'interviens également en droit de la santé et du dommage corporel. J’ai rejoint Agir Handicap dès son ouverture répondant à l’appel du Bâtonnier de Nantes. Je suis également engagé auprès de la délégation de Loire-Atlantique de l'UNAFAM pour accompagner les aidants de personnes présentant un handicap ou des troubles psychiques.

Le public à qui je réponds via la permanence juridique de Droit Pluriel n’est pas exactement celui que je vois chaque jour à mon cabinet. Ce sont des personnes en situation de handicap ayant besoin d'un professionnel pour les aider, comme l’essentiel de ma clientèle, mais je crois que les personnes qui s’adressent à Agir Handicap n’auraient pas osé pousser la porte d’un cabinet d’avocat. Il leur est psychologiquement plus facile de contacter une association que de consulter un avocat. En général, les personnes ont déjà cherché des informations sur leur situation, mais le droit relatif au handicap est technique, renvoyant de texte en texte. Les informations sur internet sont éparses et parfois contradictoires, alors les personnes s’adressent aux associations, par exemple Autisme Info Service, qui renvoient vers Droit Pluriel. De même, le site du Secrétariat en charge du handicap oriente vers notre permanence accessible « Agir Handicap ».

Pourquoi je fais cela ? J’apprends énormément des personnes que je rencontre grâce à la permanence. Je me sens utile à répondre aux questions des gens qui en ont besoin. D'ailleurs, ils se montrent très reconnaissants de l'existence de cette permanence qui leur permet de trouver enfin une solution à leurs difficultés.

 

Maître Routhe Beaucart

Maître Routhe-Beaucart

Je ne connaissais rien au handicap avant de m’engager avec Droit Pluriel.

J’ai assisté en 2018 à une projection-débat organisée par l’association et pour la première fois j’ai entendu parler des difficultés d’accès à la justice des personnes sourdes qui s’expriment en langue des signes. Je suis devenue bénévole et j’ai participé à diverses actions, une permanence juridique gratuite en présence d’un interprète LSF qui se déroulait en extérieur lors d’un forum des associations, notamment. Quand « Agir Handicap » a ouvert, j’ai logiquement répondu aux personnes faisant appel à Droit Pluriel.

Les questions qui me parviennent ne sont pas liées au handicap, il s’agit de droit de la famille ou de questions de baux d’habitation, matières que je pratique au quotidien. Ce public a plus de mal à accéder aux informations du fait du handicap : passer un simple coup de téléphone ou échanger un mail est accessible pour ces femmes et ces hommes de tout âge qui ne peuvent pas toujours se rendre dans un lieu d’accès au droit. Il s’agit d’un public très perdu dans le labyrinthe administratif et abandonné par les services censés les aider. Les situations de ces personnes sont souvent complexes et j’ai le sentiment que leurs interlocuteurs naturels n’ont pas le temps de régler de tels cas.

Pour moi, c’est donc un public qui n’est pas différent, mais qui arrive avec des questions nouvelles. C’est stimulant et simple d’un point de vue pratique : je réponds dans la semaine, au moment qui m’arrange. J'ai le sentiment d'être utile en donnant accès à leurs droits à ces personnes qui en ont tant besoin et pour qui ce serait si difficile sans « Agir Handicap ».

En effet, je me suis rendu compte que les personnes faisant appel à la permanence ont l’habitude de se retrouver devant des portes fermées, de réelles difficultés et cela me conforte dans mon engagement de leur venir en aide. J’essaie de m’adapter à chaque situation et de les accompagner comme je peux et du mieux que je peux. Je suis très satisfaite de répondre à cette nécessité grâce à Agir Handicap. »

 

Maitre Borne

Maître Borne

« J’ai découvert Droit Pluriel grâce au barreau de Paris. Je suivais une formation au cours de laquelle a été évoquée la permanence juridique pour les personnes en situation de handicap. J’ai toujours été très sensible au respect de l’égalité des chances et des droits, et notamment pour les personnes en situation de handicap. Dès le début de ma carrière, j’ai très vite souhaité m’investir pour apporter mon aide. C’est donc tout naturellement que j’ai écrit à l’association pour leur proposer mes services en tant que bénévole.

Dans le cadre de mes consultations pour Agir Handicap, j’ai fait des rencontres qui m’ont beaucoup appris, notamment sur ce que peuvent vivre certains salariés en situation de handicap en entreprise. Je pense notamment à une justiciable qui travaillait dans un établissement soumis à un régime spécifique dont je ne connaissais pas le statut applicable. J’ai donc dû étudier de nouveaux textes juridiques pour pouvoir traiter son dossier. Au cours de la consultation, je l’ai remerciée, car grâce à elle j’avais enrichi mes connaissances. Elle était très satisfaite de cette approche, car elle craignait plutôt que son dossier complexe représente exclusivement une charge pour moi, elle était rassurée et soulagée. Cette situation est une parmi beaucoup d’autres qui m’ont beaucoup touchée et je concrétise à chaque nouveau dossier l’importance et la nécessité de l’accompagnement juridique proposé par Agir Handicap.

En effet, je me suis rendu compte que les personnes faisant appel à la permanence ont l’habitude de se retrouver devant des portes fermées, de réelles difficultés et cela me conforte dans mon engagement de leur venir en aide. J’essaie de m’adapter à chaque situation et de les accompagner comme je peux et du mieux que je peux. Je suis très satisfaite de répondre à cette nécessité grâce à Agir Handicap. »

 

Me le Houerou

Maître Le Houerou

« J’ai découvert l’association et son action au cours du premier confinement. Le Barreau de Toulouse nous a informé de la mise en place d’une permanence dématérialisée pour les personnes en situation de handicap et de la recherche d’avocats pour l’animer à titre bénévole.

C’était en mai 2020 et la situation me semblait parfaitement désastreuse pour les justiciables dans la mesure où la plupart des juridictions étaient fermées. Dans cette période particulière de solidarité, il me paraissait indispensable de mettre à disposition du public des connaissances juridiques de manière simple et gratuite, d’autant plus pour les personnes handicapées sur lesquelles se concentrent souvent les difficultés.

La participation régulière à la permanence m’a permis à la fois de me perfectionner d’un point de vue juridique, mais également dans la connaissance du handicap et de ses conséquences concrètes dans la vie des personnes. C’est donc une source permanente d’enrichissement professionnel et humain.

D’ailleurs, il n’est pas rare que l’entretien déborde du simple conseil juridique. Mon intervention amène à partager des expériences de vie. Cela permet aussi de se rendre compte que les demandeurs sont souvent eux-mêmes engagés à titre associatif, voire même politique, afin de faire évoluer la vision du handicap dans la société. »

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Me Reina

Maître Reina

J'ai eu connaissance de la permanence juridique "Agir Handicap" en plein confinement, l’année dernière. J’avais moi-même continué à renseigner des personnes par téléphone vu que les clients ne pouvaient plus se déplacer pour rencontrer des professionnels. Dans ce contexte, pouvoir aider les personnes à distance me paraissait très important, d’autant que le format par mail ou par téléphone est très pratique pour nous, professionnels.

Depuis toujours, je suis engagée dans des associations, surtout dans le domaine du droit au logement, où j’ai eu notamment des clients en situation de handicap. C’est donc naturellement que j’ai accepté de devenir bénévole pour Agir Handicap. D’ailleurs, mes expériences associatives me permettent d’élargir mon expertise au sein de la permanence. J’ai des retours très positifs des justiciables, pour lesquels parfois l’accompagnement se poursuit hors du cadre des consultations juridiques gratuites.

C’est donc très utile pour eux et une très belle expérience pour moi !

 

Me Guerrien

Maître Guerrien

Le droit du handicap est un domaine vers lequel je me suis orienté depuis quelques temps. Cela me semblait ainsi naturel de devenir bénévole sur la permanence et de concourir à aider les personnes en situation de handicap. Cet engagement est indispensable car les besoins sont nombreux et les droits sont méconnus. 

Ce qui me marque, c’est que les personnes semblent étonnées que l’on prenne du temps pour elles. Souvent, elles sont surprises de la qualité de ce service gratuit, d’avoir une réponse rapide et complète.

Pour les avocats bénévoles, le format est bien calibré. Les questions transmises par l’équipe de Droit Pluriel sont assez courtes et précises, ce qui nous permet de donner de notre temps sans empiéter sur notre activité professionnelle.

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Me Makhlouf

Maître Makhlouf

J’ai découvert Droit Pluriel en novembre 2020 lors d’une formation consacrée à l’accès à la justice des personnes en situation de handicap, en partenariat avec l’Ordre des avocats de Paris.

En rejoignant le barreau de Paris en 2016, je me suis engagée solennellement à exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité. C’est en vertu de ces principes essentiels que j’ai souhaité rejoindre la permanence Agir Handicap.

Mes connaissances en droit du handicap sont continuellement enrichies par mes interventions au sein de la permanence, eu égard à la diversité des handicaps rencontrés (moteur, visuel, auditif, mental, psychique et cognitif).

Le droit du handicap devrait d’ailleurs être enseigné à l’Université puisque la France compte à ce jour 12 millions de personnes en situation de handicap (soit 1 individu sur 6). L’enseignement de cette matière semble pourtant dérisoire malgré la diversité des problématiques juridiques rencontrées par les personnes handicapées et leurs aidants.

Accompagner les personnes en situation de handicap et veiller au respect de leurs droits fondamentaux contribue au développement d’une société solidaire et inclusive. Une société dans laquelle les personnes handicapées participeraient pleinement à la vie de la cité !

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